Le Belvédère du Diable

Publié le par jean claude

En ce Dimanche pluvieux, la météo ne s'est pas trompée. Le temps est bien celui annoncé. La pluie, du réveil à la tombée de la nuit, sans discontinuer. Bref, un temps à ne pas mettre un randonneur dehors ???

Que nenni !!!

Il reste une poignées d'irréductibles marcheurs qui n'ont même pas peur que le ciel leur tombe sur la tête. Quelques "jobastres" complètement dénués de raison, probablement échappés d'une maison de "repos" et qui ont décidés de rejouer à leur manière "singing in the rain". Pour ceux-là, une bonne douche froide est préférable à un plateau télé-canapé, même en compagnie de ce bon Michel Drucker.

Donc ces "fêlés de la coiffe" se sont mis en route. Quand faut y aller, faut y aller. On va aller lui tirer sa queue fourchue au Diable du Belvédère.

Mais pour faire bonne mesure on va d'abord grimper jusqu'au Belvédère de la Mousquière pour admirer le paysage. La pente est raide, ça glisse un peu, on est mouillé (évidemment) mais ça va. Au sommet pas de surprise, "circulez, y a rien à voir". Tout est bouché: nuages, brume, ...et c'est tout. Tant pis, nous filerons pique-niquer dans le chalet de Carach, quelques minutes de répit, AU SEC.

Nous ne nous attarderons pas. Bien que protégés par nos vêtements de pluie, nous sommes déjà mouillés et ce n'est pas le moment de prendre froid. Un petit cheminement tranquille et puis c'est la descente par un étroit sentier dans les chênes et les buis, jusqu'à cet endroit où nous avons rendez-vous avec le Diable.

Une descente immédiatement baptisée par Renée: la descente "de-la-mort-qui-tue". Et là,  tout à coup: du soleil, ou plutôt des soleils. Chacun le sien, voire même plusieurs pour certains. Les chutes s'enchainent, on ne peut pas tenir debout sur ce sol pentu et extrêmement glissant. On admire les figures des petits camarades et on essaye de faire mieux. Un vrai feu d'artifice. Oh la belle bleue !!, oh la belle rouge !!.

C'est couvert de boue qu'on arrive enfin au Belvédère, mais le Diable n'est pas là. Je ne sais pas si c'est la pluie qui lui a fait peur ou nos tristes figures boueuses, en tout cas il s'est caché. Une toute petite éclaircie va nous montrer quelques instants ces gorges magnifiques et ce sera tout.

Un retour aux voitures, tranquille, un échange standard de loques boueuses contre des vêtements secs, un chocolat chaud agrémenté des douceurs habituelles et voilà: fin du périple.

Cette rando, il faudra la refaire AU SOLEIL. Parce qu'on a rien vu. On s'en doutait, on ne va pas se plaindre. Et d'ailleurs, c'est à noter: pas un râleur, pas une plainte même dans les moments difficiles.

Juste une bonne tranche de rigolade, et c'est toujours mieux que la télé un Dimanche.

 

Jean Claude

 

 

 

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J
les aventures d'un farfadet en pays de foix ..suite
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J
samedi 24 fevrier de l\\\\\\\\\\\\\\\'an 007 jo scrute le ciel par la fenêtre , soudain une trouée de lumière surgit et aspire son esprit dans un torbillon comme une tornade avec sac a dos et bâtons ! jo veux en découdre ,venger ses compagnons d\\\\\\\\\\\\\\\'aventures qui la veille ont étés inhibés par des cyclopes ékanapé ,gorgones étélés , dragons restochos et autres soudards mythomanes! même le vieux coq avait mis la tête hors de l\\\\\\\\\\\\\\\'eau par deux fois le vendredi soir mais dans la nuit une sirène poétèsse eut raison de lui !mais jo a confiance ,tel jonas dans le ventre de la baleine , le temps d\\\\\\\\\\\\\\\'une méditation ,elle le régurgitera ,le vieux coq est dur a digérer !
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J
samedi 24 fevrier de l\\\'an 007 jo scrute le ciel par la fenêtre , soudain une trouée de lumière surgit et aspire son esprit dans un torbillon comme une tornade avec sac a dos et bâtons ! jo veux en découdre ,venger ses compagnons d\\\'aventures qui la veille ont étés inhibés par des cyclopes ékanapé ,gorgones étélés , dragons restochos et autres soudards mythomanes! même le vieux coq avait mis la tête hors de l\\\'eau par deux fois le vendredi soir mais dans la nuit une sirène poétèsse eut raison de lui !mais jo a confiance ,tel jonas dans le ventre de la baleine , le temps d\\\'une méditation ,elle le régurgitera ,le vieux coq est dur a digérer !
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J
les aventures d'un farfadet en pays de foix !
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A
Jc est quelqu’un de très modeste, au point de travestir la réalité pour rester humble devant le succès de cette belle sortie qu’il a choisi de faire dans une région où règne un micro climat qui a déjà berné des générations de météorologues. Il savait !! il savait déjà ce qui nous attendait…<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Reprenons……..<br />  <br /> <br /> Soucieux de parcourir les sentiers sauvages en toute tranquillité, JC eu la bonne idée de choisir un jour ensoleillé, un de ces jours où les rayons du soleil vous frappent de plein fouet sans discontinuité, éliminant du coup toute présence humaine aventureuse.. . Bref, un jour à ne pas mettre les chaussettes d’un randonneur à rude épreuve.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> De cette race de personnes appelées donc … randonneurs, il n’en fut qu’une poignée qui, au mépris de toute sagesse intellectuelle, préférèrent s’évader de quelques séances de relaxation intensive réalisées sous hypnose devant un écran tout en couleurs, et jouer une variation de « koh- lanta  », avec immersion totale dans une nature rude en léthargie hivernale.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Hardis furent les premiers pas pour une petite mise en condition en grimpant aussi sec (même si cela n’allait pas durer) (d’être sec, pas de grimper..) jusqu’au belvédère de la Mousquière. La pente est raide, le sol si dur que les chaussures glissent sans aucune prise. La sueur coule déjà, on est mouillé, le trempage n’étant que pour plus tard… Au sommet, rien ne sera dit du paysage magnifique pour ne pas donner des regrets aux absents, on inventera une nappe de brouillard inexplicable comme image d’excuse.<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Soucieux de ne pas perturber l’équilibre de la faune, la redescente se fit aussitôt vers un abri, histoire de reprendre quelque force, d’aérer les vêtements chauffés à la vapeur par les efforts, avant de repartir rapidement pour ne pas laisser refroidir les petites articulations, d’autant plus que la pente dans ce sens est aussi raide qu’à l’aller, que le sol est dur, que les chaussures glissent sans aucune prise (voir plus haut)…<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> On a rendez vous avec le diable, endroit insolite bien que reposant, que la pudeur toujours face aux absents nous interdit de décrire dans toute sa beauté. ….Eclaircies, ….magnifiques, cela suffira. On le quitte presque à regret (l’endroit, pas le diable) pour entamer une descente périlleuse. Basculements, glissades, rattrapage de haute voltige et chutes témoignent de la bonne humeur et de la vitalité de l’équipe que l’on ne retrouve plus que dans les jardins d’enfants pleins de fraîcheur…<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Cette fois on est trempé sous les efforts, l’état des vêtements est un beau reflet de cette magnifique journée. Des vêtements de rechange heureusement redonne à chacun la dignité du départ…<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Pas un cri, pas une protestation, pas une plainte, pas un râle de souffrance n’a été entendu, du travail de pro !!<br />  <br /> <br /> Cette rando, il faudra la faire quand il fera moins chaud, parce que les absents doivent la découvrir,… il faut qu’ils la découvrent………<br />  <br /> <br />  <br />  <br /> <br /> Merci encore Jean Claude<br />  <br />
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J
Amusant, Arnaud, ce "rewriting". Quel talent !!